Les amateurs de régimes en conviendront : le gras est plus ou moins difficile à déloger selon son emplacement.
La graisse viscérale fait partie de ces localités qui donnent du fil à retordre à ses détracteurs, pour qui les raisons d’un tel mépris se fondent souvent sur un principe esthétique ou de santé.
Rassurez-vous, s’en débarrasser ne relève pas de l’impossible, mais commence peut-être par une courte lecture.
La graisse viscérale : définition et implications
Contrairement à ce qu’elle laisse paraître, la graisse n’est pas systématiquement mauvaise. Plusieurs types de graisses existent et jouent parfois un rôle important pour l’organisme, allant de la constitution des membranes cellulaires à la fabrication d’hormones.
Or, si la graisse viscérale fait tant parler d’elle, c’est en partie dû aux dangers que son accumulation provoque.
Également connue sous l’appellation de « graisse abdominale », ce type de graisse se caractérise par sa localisation au niveau des organes (viscères), entre les muscles et les organes abdominaux, et non sous la peau.
Elle est particulièrement néfaste pour la santé puisque sa présence est associée à une hausse du taux de cholestérol et d’une agglomération de tissus adipeux au niveau des artères et du cœur.
Et parce qu’un malheur ne vient jamais seul, la graisse viscérale peut s’avérer particulièrement difficile à éradiquer en raison d’un dérèglement hormonal (sécrétion exagérée d’insuline), des effets de la ménopause, du stress, du manque de sommeil, de la morphologie, etc…
Heureusement, son emménagement n’est pas définitif et plusieurs solutions permettent de s’en séparer.
Comment se débarrasser de la graisse viscérale ?
1. L’approche nutritionnelle
Avant toute chose, il est important de comprendre l’origine de l’apparition et de l’installation de la graisse abdominale.
Et nos lecteurs aguerris sauront que pour ce genre de phénomène, nous parions généralement sur une alimentation inadaptée, faisant la part belle aux produits gras et sucrés.
Parce que oui, si beaucoup connaissent bel et bien les méfaits d’une mauvaise alimentation, trop considèrent qu’il suffit de revoir quelques paramètres pour obtenir des résultats rapidement et durablement.
Mais l’élimination des graisses enfouies repose sur une réestimation intégrale de son mode de vie alimentaire qui, bien souvent, offre au gras les outils nécessaires à la construction d’un campement solide.
Dans ce cas, il devient primordial de définir clairement les besoins énergétiques journaliers pour ensuite accorder son régime alimentaire en fonction d’une notion élémentaire : la balance énergétique.
Elémentaire, car elle stipule qu’une dépense énergétique supérieure aux apports énergétiques favorisera l’utilisation de sources d’énergie indirectement disponibles, et la graisse viscérale en est une. Pour vous y aider, voici un article dédié :
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Il convient également de favoriser l’emploi d’aliments ou de compléments qui contribuent à la dégradation des graisses comme le café, l’aubergine, la cannelle, les fruits rouges, le kiwi, le citron, le pamplemousse, ou les compléments dits « brûleur de graisse »
2. Le renforcement musculaire
Vous avez bien lu !
En effet, les activités type « cardio » sont généralement favorisées pour ce type d’objectif.
Mais si une sortie vélo est loin d’être proscrite, cette activité n’est pas forcément la plus adaptée à la fonte de la graisse viscérale, lorsque déjà associée à un régime restrictif.
Le renforcement musculaire, lui, permet de cibler une partie du corps et de générer la fabrication de masse maigre qui prendra inexorablement la place de la graisse réduite par une balance énergétique négative et d’augmenter la consommation de protéines utiles à la création de masse musculaire.
Pour ce faire, il s’agit de favoriser des exercices ciblés pour les abdominaux
De plus, même associé à un régime restrictif, le renforcement musculaire favorise le maintien ou l’augmentation du métabolisme de base, et donc de l’énergie dépensée au repos, car la masse musculaire est conservée voire augmentée.
Inclure des exercices d’endurance à un programme de renforcement musculaire pourrait cependant accélérer l’atteinte de l’objectif, puisque la dépense énergétique qu’elle génère implique plus facilement une balance énergétique négative.
Dans ce cadre, le HIIT constitue une excellente alternative.
Ce qu’il faut retenir
A cause de son implication dans les problèmes de santé et de maladies, la graisse viscérale doit faire l’objet d’une attention particulière.
Pour en venir à bout, il devient nécessaire de déterminer les besoins énergétiques journaliers qui constitueront la base d’un nouveau mode de vie alimentaire, porté sur des aliments sains et impliqués dans l’utilisation des graisses.
En combinaison d’un programme global de renforcement musculaire (incluant des exercices ciblés) ou d’exercices type « HIIT », cette approche nutritionnelle montrera ses bénéfices.
Nos articles sont purement informatifs et ne remplacent en aucun cas l'avis d'un expert médical. Si vous avez des soucis de santé, consultez un professionel de santé avant de prendre des compléments alimentaires ou de changer radicalement votre régime alimentaire.
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