La musique fait aujourd’hui partie intégrante de la plupart des entraînements des sportifs, que ce soit en salle de musculation ou dans d’autres disciplines.
Si vous n’écoutez pas de musique lors de votre entraînement, vous devez lire jusqu’au bout et si vous en écoutez déjà, vous devez aussi !
Musique et sport : du dopage naturel
Selon la FFA, la fédération française d’athlétisme, la musique est un produit dopant qui pourrait permettre à un athlète d’augmenter ces performances de 15%. C’est l’une des raisons qui auraient poussés la fédération à interdire l’écoute de la musique durant toutes les courses agrées.
60% des coureurs notamment s’entraînent en musique. En effet la musique a un pouvoir dynamiseur et stimulant pour le sportif qui augmenterait selon les études de dizaines de scientifiques les performances de 5 à 7%. Ce pourcentage est peut-être ce qui vous manque pour finir votre série ou passé le cap du marathon.
Une musique lente aura l’effet d’augmenter votre endurance tandis qu’une musique impact vous aidera à oublier la fatigue et augmentera vos capacités physiques.
C’est quand un effort important est demandé au sportif que la musique joue un rôle important. Elle prend le rôle de « distraction » pour notre cerveau qui lui permettra de ne plus être focalisé sur l’effet de fatigue et de fournir plus d’efforts ou d’être plus calme. Une étude par l’Université de Nottingham en Angleterre a soumis candidats à différents types de musique pendant l’effort. Il a été constaté que sur un rythme rapide, nous étions capables de répéter l’effort sur une plus longue durée. La musique rapide détournant ainsi notre attention.
La musique améliorerait ainsi de manière significative nos performances. Un aspect de ces performances réside également dans l’amélioration de nos capacités psychomotrices. Au début des années 2000 au Japon, par le biais d'une expérience menée sur un groupe de 16 femmes âgées de 43 à 57 ans, une étude a permis de définir que la musique, et la musique aérobic dans cette étude, aurait apporté plus de vigueur et augmenté la coordination des mouvements.
Un antidouleur tout autant naturel
S’entraîner c’est dur hein ? Ça fait mal un peu aussi des fois ? Si vous bossiez dans le silence, il va peut-être falloir brancher ces écouteurs et se lancer. Des études canadiennes, publiées par McGill University, ont démontrées que la musique aurait une action antidouleur particulièrement adaptée à un public sportif.
La raison ?
L’écoute de la musique permettrait à notre cerveau de libérer des opioïdes qui sont des antidouleurs naturels. Ces opioïdes permettent d’augmenter le taux de dopamine, l’hormone du plaisir, et de réduire les signaux de douleurs.
Les chercheurs vont plus loin en attestant qu’une musique avec des paroles ou des sifflements décuplerait la création d’opioïdes par notre cerveau.
Article connexe : ce qui se trouve dans votre sac de sport.
En résumé
Ainsi la musique est soit un élément de distraction qui permet d'être plus performant, sur la durée ou sur l'intensité, ca c'est à vous de le choisir en fonction de votre objectif. Adaptez la playlist à votre entraînement et donnez à fond !
On vous avez aussi parlé des 10 meilleurs aliments pour la prise de masse, pourquoi ne pas aller y jeter un oeil ?
Alice Pearson est une nutritionniste associée agréée par l'UKVRN et conseillère accréditée en matière de lutte contre le dopage, ayant obtenu un Bachelor’s of Science en nutrition et un Master’s of Science. Elle s'intéresse particulièrement à l'utilisation des suppléments sportifs pour améliorer la santé, la condition physique et la performance sportive.
Alice a de l'expérience de travail avec des athlètes amateurs et d'élite, notamment en fournissant un soutien nutritionnel au Tranmere Rovers FC et au Newcastle Falcons Rugby Club. Ses conseils en nutrition sont toujours appuyés par des recherches fondées sur des données probantes, qu'elle tient à jour grâce au perfectionnement professionnel continu et à son apprentissage autonome.
Dans ses temps libres, Alice aime voyager, faire du sport et se lire un bon livre.
Pour en savoir plus sur l'histoire d'Alice, cliquez ici.