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Entrainement

8 choses que j’aurais aimé connaître avant mon premier HYROX

8 choses que j’aurais aimé connaître avant mon premier HYROX
Kevin Mounier
La rédac10 mois Ago
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Le phénomène HYROX ne fait que grandir. Après le succès de l’événement à Manchester sponsorisé par Myprotein, il y a encore quelques dates au Royaume-Unis (et en France) à venir pour cette année, incluant Glasgow en mars et Londres en Mai. Si vous pensez vous inscrire mais que ce n’est pas encore fait, qu’attendez-vous ?

Si vous ne savez pas, HYROX est une course mêlant endurance et exercices fonctionnels avec des participants. D’athlètes professionnels à passionnés de sport, ils concurrent à travers 4 catégories distinctes.

J’ai récemment pris part à mes deux premières courses avec une deuxième place en binôme et une première place la semaine suivante en individuel. Mais au-delà de mes résultats, il y a quelques choses que j’aurais aimé connaître avant de participer.

J’ai fais des erreurs, appris ce qui marche et ce qui ne marche pas. Alors je vais vous les partager afin que vous participiez en les connaissant. Faites moi confiance, certains de ces conseils peuvent vraiment changer la donne.

1. Courez votre course à vous

Ce conseil s’applique que la buzzer résonne. J’ai été choquée (même terrifiée) par le rythme de beaucoup de concurrents dès le départ. J’ai paniqué et à mauvais escient essayé de suivre le rythme avec le groupe de tête sur le premier tour. Heureusement, j’ai vite réalisé mon erreur et je suis retourné à mon plan initial.

Alors notez cela : vous n’avez pas besoin de pourchasser. Ecoutez votre corps et suivez le plan que vous avez établi. Utilisez l’excitation de l’événement à votre avantage par tous les moyens, tout en vous rendant compte que vous devez gérer votre énergie de manière efficiente pour ne pas tout donner trop vite. La course n’est pas jouée tant que les sleds ne sont pas passés (selon moi). Alors oubliez ce que les autres font jusque là.

2. Apprenez les règles

Personne ne vous apprendra les règles le jour de l’événement. Soyez sûr de bien en prendre connaissance et de les apprendre en avance.

Vous recevrez les informations nécessaires, notamment les vidéos de démonstration des exercices et des transitions, servez-vous en.

3. Comptez vos tours

La boucle de 1km entre chaque station d’exercice demande un peu de réflexion que ce que l’on pense. Chaque course est différente et vous serez informé à l’avance de combien de tours vous devez faire avant le prochain exercice. Cela signifie que vous pourriez avoir à courir 3 tours sur le premier run mais 2 seulement pour les 7 autres.

Cela peut être dur de maintenir le compte quand on donne tout. Il y a des écrans autour du parcours pour vous rappeler où vous en êtes. Pour moi, cela n’est pas optimal alors je suis deux de mes stratégies.

Quand je cours à deux, je crie le nombre de tours à mon partenaire et garde le compte sur mes doigts. Cela permet aux deux de suivre notre avancée sur le parcours.

Sur les courses individuelles, j’utilise la technique du chouchou. A chaque tour complété, je transfère un chouchou d’un poignet à l’autre.

4. Sachez quand faire la différence

Se donner dans un événement sportif d’endurance demande de la conscience de soi. Savoir quand il faut se pousser et quand il faut ralentir est assez important. Tout donner sur le ski ou le rameur n’est peut-être pas le plus judicieux, surtout en individuel.

L’effort demandé pour finir quelques petites secondes sur la machine en vaut rarement la peine. Une meilleure stratégie est de sentir que vous finissez avec la capacité d’aller un peu plus vite sur la course à pied. Pour réussir, vous devez travailler intelligemment et intensément.

5. Les transitions sont clés

Si vous participez en binôme, soyez sûr d’avoir une bonne stratégie avec votre partenaire. Définissez comment les exercices seront répartis entre vous. Prenez en considération les temps de transitions nécessaires entre vous sur le ski comparé au rameur.

D’expérience personnelle, vous pouvez aller plus fort sur les machines en duo alors il n’y a pas de raison de se retenir. La transition au ski prend moins de temps alors si vous voulez vous pousser, un sprint plus court (eg 150m/200m) peut être une bonne option. Sur le rameur, vous choisirez peut-être de faire un plus de distance, autour des 250 mètres.

Soyez également conscient que les pénalités arrivent à cause de mauvaises transitions et de mauvais positionnement. Vous pouvez ajuster la résistance sur les machines une fois avant de commencer le circuit et plus après. Et restez bien loin des équipements quand c’est à votre partenaire de travailler.

Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas être entendu. La communication et le soutien sont essentiels pour améliorer votre collaboration, alors faites du bruit et tirez vous vers le haut.

6. Les pénalités ont de l’importance

Vous aurez beau vous entraîner et vous préparer de la meilleure des manières, si vous recevez une pénalité pour un mouvement incorrect, c’est trois minutes en plus sur le temps final.

Je n’essaie pas de vous faire peur, je veux simplement que vous en soyez bien conscient surtout si vous visez un temps précis. Pour minimiser les chances de recevoir une pénalité, soyez sûr du nombre de tours, soyez méticuleux sur les exercices (notamment les burpees), et restez bien avec votre partenaire sur la course à pied.

7. Restez focus sur ce qui marche

Plus l’événement approche, plus il est normal de se sentir incertain de notre condition physique. Mon conseil est de continuer à faire ce qui a marché. Si vous savez ce qui vous fait vous sentir en forme avant de vous entraîner, pourquoi changer ?

La veille, mangez un peu plus de glucides, de préférence un bon plat de pâtes. Le jour J, commencez la journée avec de l’avoine et quelques heures avant la course, tenez vous à quelques sucres rapides comme des bananes et faites le plein d'électrolytes.

8. Surpassez la foule

Une autre chose qui m’a pris par surprise juste après le départ de la course, c’est assez rempli de monde. Si vous voulez finir dans un bon temps, vous préférerez sûrement utiliser la ligne extérieure. Malheureusement, cela implique de courir légèrement plus.

À retenir

Un dernier conseil : Profitez-en. HYROX, c’est vraiment plus qu’une course. L’événement et l’ambiance sont incroyables, et il y a tant de choses à faire. Alors vraiment, imprégnez-vous de l’événement dans sa totalité.

Bien sûr, c’est bien de faire un bon résultat (ou gagner même). Mais pensez à passer du temps à regarder les autres courir et échanger avec d’autres compétiteurs. Alors allez-y, montrez de quoi vous êtes capable et surtout profitez ! Bonne chance.

Rédigé en anglais par Erin McElvogue et traduit en français par Kevin Mounier.

Kevin Mounier
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