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Quand se peser ? Comment se peser sans balance ? Nos réponses

Quand se peser ? Comment se peser sans balance ? Nos réponses
Vincent Garcia
La rédac3 années Ago
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Loin d’être le seul indicateur de santé, le poids constitue tout de même une excellente référence pour mesurer les effets d’un programme nutritionnel, ou d’une période de fêtes.

Cependant, une mauvaise stratégie de pesée pourrait enfreindre l’objectivité des mesures et altérer l’adaptation de la stratégie nutritionnelle et/ou sportive qui dépend des fluctuations.

Grâce à cet article, devenez un as de la pesée !

Le sommaire :

Quand se peser ?

La réponse à cette question est primordiale pour ne pas corrompre l’objectivité des chiffres affichés sur la balance.

Pour obtenir des données fiables à partir desquelles vous vous baserez pour interpréter les résultats d’un nouveau régime ou d’un nouveau programme d’entraînement, il est nécessaire de se peser à un moment précis de la journée.

Car l’erreur la plus fréquente commise par les personnes qui souhaitent connaître leur poids concerne l’irrégularité des mesures. Se peser le soir ou le matin impliquera forcément des fluctuations plus ou moins importantes selon l’objectif visé.

C’est pourquoi, l’idéal consiste à se peser le matin, à jeun, sans vêtements et à la même heure.

A ce moment de la journée, vous sortirez d’une période de jeûne habituelle et constante (la nuit), si l’on part du principe que vous dormez quasiment le même nombre d’heures chaque nuit et que vous ne vous levez pas pour grignoter.

Ainsi, l’objectivité des données obtenues ne sera pas bouleversée par un repas chargé qui précède la pesée, et vous permettra d’analyser les variations, s’il y en a, en toute neutralité.

Nous vous conseillons d’utiliser une seule et même balance car toutes ne se valent pas et les résultats pourraient différer.

Faut-il se peser le soir ?

Au vu de la partie précédente, nous aurions tendance à répondre que se peser le soir n’aurait aucun intérêt, si ce n’est se faire du mal.

Cependant, on peut trouver des avantages dans la pesée du soir, à condition quelle soit constante.

Chez une personne minutieuse dont le régime alimentaire ainsi que le mode de vie sont quotidiennement similaires, se peser le soir pourrait l’aider à définir si un changement de son mode de vie n’a pas d’impact sur sa balance énergétique.

Dans ce cadre, en comparant les données obtenues le soir à la même heure, pour un même menu journalier mais un mode de vie modifié par une nouvelle tâche (nouveau trajet par exemple), il pourra définir si cette dernière (dans le cas où elle devient quotidienne), ne mérite pas d’être compensée sur le plan alimentaire pour conserver un poids stable (dépense énergétique supérieure ou inférieure à cause d’un trajet plus long ou plus court).

Le fait de réaliser cette pesée le soir, et non le matin à jeun, permet d’éviter les biais liés au sommeil qui peut générer une dépense énergétique différente selon l’agitation. En journée, les facteurs sont contrôlables.

Se peser après l’entraînement

Ici, le principe reste le même que pourra la pesée du soir.

Chez un sportif dont le menu est calibré et semblable chaque jour, la pesée post-entraînement lui permettra d’évaluer son niveau par rapport à un programme inchangé, ou de déceler l’efficacité d’une variante ajoutée à ce programme.

En effet, si son poids est plus élevé que les fois précédentes par rapport à un programme et un menu journalier similaires, il pourrait en déduire que l’énergie dépensée et la perte hydrique sont moins importantes (séance moins stressante physiquement ou psychologiquement) et qu’il a progressé.

Inversement pour la variante. Si le poids est inférieur aux fois précédentes, c’est que la variante a eu un effet sur la dépense énergétique et la perte hydrique.

Cependant, se peser uniquement après l’entraînement suppose des biais liés aux activités quotidiennes qui, si elles diffèrent de jour en jour, auront également un impact sur le poids.

L’idéal consiste donc à se peser avant et après l’entraînement, pour comparer les variations propres à l’entraînement seul.

Comment se peser sans balance

Si les chiffres sur la balance vous obsèdent trop, mais que vous souhaitez tout de même évaluer les effets d’un nouveau programme, se peser sans balance pourrait vous convenir.

En effet, la précision qu’offre les balances d’aujourd’hui entraînent des comportements obsessionnels qui visent à gagner ou perte les quelques grammes en moins ou en trop.

Se séparer de sa balance permettrait de se libérer d’un poids (sans mauvais jeu de mots), pour appréhender une nouvelle stratégie nutritionnelle avec plus de sérénité.

Pour évaluer la progression et adapter le programme si besoin, nous vous conseillons d’utiliser l’un de vos anciens vêtements, d’évaluer et de comparer la difficulté à mettre et enlever ce vêtement.

Répétez cette opération en fonction de la durée du programme, mais n’entrez pas dans une mesure quotidienne.

Par exemple, si le programme dure 1 mois, une fois par semaine suffira.

 

Ce qu’il faut savoir

Il est important de ne pas se baser uniquement sur les chiffres indiqués sur la balance lorsque l’on souhaite évaluer l’efficacité d’un programme, qu’il soit sportif ou nutritionnel.

En effet, le rapport masse grasse/masse maigre est fondamental dans ce cas, puisqu’une perte de gras peut être compensée par un gain de muscle et il n’y aura aucune différence sur la balance.

Or, perdre du gras en faveur du muscle est évidemment une bonne chose, selon les objectifs.

Enfin, sachez que le muscle pèse plus lourd que le gras et qu’une prise de masse musculaire associée à une perte de gras pourrait tout de même faire grimper les chiffres sur la balance.

C’est pourquoi, nous vous conseillons d’utiliser une balance à impédancemétrie pour évaluer efficacement votre progression.

Diplômé d’un Master en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, Vincent décide ensuite de rejoindre un Master of Science en Nutrition Humaine afin de compléter sa formation et fusionner des compétences issues de deux domaines indissociables : le sport et la nutrition. Ainsi, Vincent est à la pointe des connaissances dans ces deux univers qu’il affectionne également sur le plan personnel. La rigueur scientifique, les outils de recherche et la base bibliographique enseignés par sa formation et son expérience professionnelle assurent la fiabilité de ses conseils en nutrition et de ses travaux éditoriaux. Durant son temps libre, Vincent aime faire du sport, étudier et cuisiner.
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