Pour la population générale, le mode de vie étudiant semble bien peu adapté si vous désirez suivre avec assiduité une routine d’entraînement et maintenir une condition physique acceptable. Sans doute qu’il conviendra ainsi de la mettre de côté pour quelque temps... Stop ! Vous faites fausse route ! En effet, il y a énormément d’avantages à retirer de l’exercice qui peuvent avoir un impact direct sur vos capacités cognitives et donc vos études !
En effet, votre productivité et votre perception des éléments stressants de la vie étudiante seront affectées de façon positive par l’activité physique. De l’autre côté, trouver une place à une routine d’entraînement dans votre emploi du temps plus que chargé est une toute autre question.
Fixez-vous des objectifs réalistes
Il ne s’agit pas de viser le maximum de gains musculaires ou la perfection olympienne, mais plutôt de trouver ce que vous voulez tirer de vos séances d’entraînement et de la façon dont cela peut s’inscrire dans votre routine journalière.
Organisez vos activités sportives comme vos cours
Prolongez votre emploi du temps hebdomadaire sur papier ou tableur avec quelques cases supplémentaires pour disposer d’une vision global de vos activités et ainsi déterminer avec précision la place de l’activité physique. N’oubliez pas que même lors d’une journée chargée, une séance express peut vous sortir la tête des cours et vous placer dans un bien meilleur état d’esprit pour la nuit ainsi que la semaine à venir.
En parlant de nuit, et donc de soirées agitées, je vous conseille de prévoir vos séances intenses le lendemain d’une bonne nuit de sommeil plutôt que de beuverie pour ne pas avoir à affronter une gueule de bois à la salle de sport… ou ne jamais arriver à sortir de votre lit pour la réaliser !
Trouvez votre équilibre
Lorsque vous êtes étudiant et que votre vie sociale s’avère des plus active, il y a énormément d’activités que vous pouvez trouver bien plus attrayantes que de vous entraîner. Cependant, au lieu de choisir l’un ou l’autre, dressez une liste mentale de vos activités et décidez de vos priorités (après celles relatives à votre scolarité).
Ici, l’exercice a définitivement sa place, peu importe votre planning, car il agit directement sur votre corps et votre esprit par le biais de ses multiples bénéfices. Cela vous donne la possibilité de réaliser au mieux toutes les autres tâches de votre liste. En définitive, il s’agit de savoir quand et où placer harmonieusement l’activité physique dans vos journées plutôt que de la supprimer de votre planning.
Pensez en termes d’exercice, pas de salle de sport
Le manque de moyens financiers peut constituer un inconvénient de taille si vous avez envie de vous inscrire en salle de sport, de suivre des cours de fitness ou de participer à des séances de yoga. De plus, si vous faites le choix de prendre un poste à temps partiel, cela vous offrira un complément financier intéressant mais certainement pas plus de temps pour vous entraîner, sans oublier tous vos impératifs scolaires à respecter. Bien que lorsque cela est abordable, une adhésion à la salle de sport soit un très bon investissement ce n’est heureusement pas la seule solution possible.
Si le manque d’argent est le seul obstacle qui vous empêche de vous entraîner, il est temps de changer votre mentalité et de faire avec ce que vous avez, « quand on veut on peut ! ». Par exemple, vous pouvez faire votre cardio en allant tout simplement courir ou faire du vélo et pour le renforcement musculaire, une multitude de sportifs ont réussi à prendre du muscle et à progresser sans avoir accès à des charges libres ou de l’équipement spécifique. Pour des idées de training, regardez notre blog qui contient de multiples routines d’entraînement à moindre coût ou sans équipement.
Faites-en une addition positive, pas un fardeau
Évidemment, vous ne voulez sans doute pas devenir super musclé mais n’avoir aucun diplôme à afficher à la fin de votre année. Certainement que de gros bras ne vous aideront pas lors de votre examen final d’études classiques, peut-être que les squats ne vous seront pas utiles pour votre thèse de sociologie et que votre entrainement en HIIT ne fera aucune distinction dans votre présence en cours… ou au contraire, seront–ils utiles à tout cela ?
Bien entendu, si vous décidez de faire de l’entraînement une priorité sur vos études, vous progresserez sur le plan sportif mais pas sur celui de l’éducation. Néanmoins, en faisant de l’exercice l’une de vos priorités (et pas LA priorité) dans vos plans hebdomadaires, les effets globaux auront un impact considérable sur vos mécanismes d’adaptation cognitive en tant qu’étudiant.
La première raison est le stress. En effet, pratiquer une activité physique de façon régulière aide à mieux gérer votre stress et à décompresser. Vous pouvez faire le vide dans votre esprit et vous recentrer. Un avantage décisif lorsque la deadline de votre travail semestriel approche et que vous sentez la charge de travail s’accumuler sur vos épaules.
Par ailleurs, la production d’endorphines conséquemment à l’exercice signifie que le sport vous aidera à maintenir un meilleur état de santé mental. Avec moins de stress encombrant votre esprit, vous pourrez mieux le combler avec des connaissances et être bien plus productif.
Une autre bonne raison d’intégrer l’activité physique dans votre emploi du temps est que cela structure vos journées. Cela signifie que vous pouvez mieux compartimenter votre charge de travail universitaire et bien mieux vous organiser afin de progresser.
Vous n'êtes pas convaincu de comment constituer votre entraînement ? On vous fait un rappel sur le nombre de séries et de répétitions !
https://www.youtube.com/watch?v=wpx67DWRBcg