Travail, sport, apprentissage, sorties… Quand on a mille choses à faire, mieux vaut avoir de l’énergie en réserve, au risque de mal les réaliser - voire de laisser tomber. Car oui, si ce n’est pas le temps, c’est l’énergie qui servira de prétexte.
Heureusement, il existe de nombreuses astuces qui permettent de s’en affranchir.
En voici 5.Bien dormir
Au risque de répéter ce que vous savez déjà, commençons par dire que le sommeil joue un rôle clé dans le processus de récupération.
Or, si cette fonction est bien connue de tous, beaucoup pensent que se dispenser du sommeil leur permettra de réaliser plus de choses, ayant plus de temps. Que nenni !
Le manque de sommeil peut, au contraire, entraîner un état de fatigue peu commode lorsque la journée s’enchaîne, et les tâches aussi. Manquer de sommeil, c’est prendre le risque de perdre du temps en réalisant mal des tâches parfois anodines, et de décaler les composantes de son emploi du temps.
Et qui dit retard, dit journée qui finit plus tard. Le sommeil s’en trouve raccourci voire troublé à cause du stress occasionné : bienvenue dans le cercle vicieux du manque de sommeil.
Sachant ça, bien dormir s’impose comme une évidence. Même si le temps de sommeil idéal varie d’une personne à l’autre, il vaut mieux se situer dans la tranche des 7 à 9 h de sommeil. Pensez aussi à la micro-sieste, qui s’est largement développée au vu des bénéfices qu’on lui accorde.
Mettre articles sur les astuces pour mieux dormir et la micro-sieste
Pratiquer une activité physique régulière
Au premier abord, on pourrait créditer l’activité physique du rôle de l’ennemi, en raison de l’énergie qu’elle emprunte à l’organisme. A très court terme, ce n’est pas totalement faux : faire du sport, ça fatigue.
En revanche, si on considère à nouveau l’intérêt du sommeil pour le renouvellement des niveaux d’énergie, on sait que pratiquer une activité physique régulière permet justement de mieux dormir1.
Plus généralement, une activité physique régulière – 150 à 300 min à intensité modérée par semaine, ou 75 à 150 min à intensité élevée par semaine selon les recommandations de l’OMS - aura pour bénéfice d’habituer l’organisme à répondre à un stress énergétique (sain, bien-sûr) : la perception de fatigue s’en trouve de plus en plus réduite et, plus entraîné, l’organisme résiste mieux à l’installation d’un état de fatigue.
Vous pouvez vérifier la théorie par la pratique en jetant simplement un œil au nombre de calories dépensées pour un même effort et en conditions similaires, après avoir suivi un programme d’entraînement.
Choisir les bons aliments
En matière d’énergie, les aliments savent de quoi ils parlent. C’est eux qui fournissent l’organisme en carburant, qu’il utilisera avant tout pour assurer ses fonctions vitales et, accessoirement, nous permettre de faire des choses.
Tous les aliments, néanmoins, ne se valent pas, et choisir les plus appropriés permettra d’assurer un niveau d’énergie stable. Les plus appropriés, c’est ceux qui assureront une élévation constante du taux de glucose dans le sang, molécules énergétiques par excellence. A l’inverse, ceux qui entraîneront une élévation trop brutale de la glycémie - souvent accompagnée d’un « coup de barre » - sont à éviter.
Les sources de glucides à index glycémique bas (inférieur ou égal à 50) sont ainsi celles qui méritent toute votre attention. Etant plus difficiles à digérer (que les produits sucrés par exemple), ils assurent une augmentation progressive de la glycémie.
Pour exemples, on peut citer : les céréales complètes, les légumes, les oléagineux, certaines légumineuses (lentilles corail, pois chiche et pois cassés) et certains produits laitiers (yaourt nature, lait entier et lait demi-écrémé).
On vous conseille finalement d’éviter les sources importantes de graisses (charcuterie, friture, fromage, etc.) car ils demandent un effort de digestion plus long.
Fractionner l’alimentation
Qui n’est jamais retourné à sa besogne en se disant : « J’ai trop mangé » ? Un repas copieux demande un effort de digestion plus important, provoquant un état de fatigue que même la caféine n’arrive pas à combler.
L’idéal consiste à fractionner l’alimentation en plusieurs petits repas, ce qui permettra non seulement d’éviter cet état de fatigue post-prandial, mais aussi d’assurer un apport énergétique constant.
Petit-déjeuner, collation du matin, déjeuner, collation de l’après-midi et dîner : vous voilà à 5 apports énergétiques, qui vous accompagneront tout au long de la journée.